Ca y est, j'ai le CD depuis hier et me voici prêt à vous faire un track by track comme on dit dans le milieu :
Impulse : Une instrumentale, et je dois dire assez différente des us et coutumes du milieu prog. Pas de solos ni de sempiternels duels guitare / claviers. Ici, c'est surtout orienté musique et pas démonstration et ça fait du bien. Bizarement les riffs sonnent plus rock et énergiques que metal. Il y a un pont jazz avec juste basse et batterie assez surprenant. Le titre se termine sur une explosion de toms du batteur qui nous montre qu'il est loin d'être un mancho.
Standard Man : Le premier titre chanté et avec ni plus ni moins que mon autre chanteur favori, ce cher Andy Kuntz de Vanden Plas (et oui, je suis un fan d'Angra mais tout aussi fan de Vanden Plas). Et là, c'est la claque. Superbes mélodies et un titre lui aussi assez rock et varié dans lequel Andy se déchire. En fait, ça change du contexte un peu « mécanique » de Vanden Plas en sonnant plus « wild ». En tout cas le titre est assurément l'un des tout meilleur de l'album.
Nowhere And Beyond : Nous retrouvons notre cher Edu dessus. On pourrait imaginer de le voir (ou plutôt de l'entendre) sur un titre un peu speed mélodique mais il n'en est rien. Ce titre est au contraire résolument moderne et sonnant un peu ricain. Edu chante plus bas que dans Angra et nous fait entendre son très beau timbre cassé. Un hit en puissance, court, conscient, allant parfaitement à Edu, et dont on retient le refrain quasi instantanément.
Beyond Infinite : Après une intro orientale assez courte, on enchaîne sur un riff très moderne et super massif. Puis on a le droit à des couplets un peu orientaux chantés par un certain David Steele que perso je ne connaissait pas mais qui a vraiment du talent. La aussi, le refrain est comme sur le titre précédent, moderne et super accrocheur. D'ailleurs, à la fin, le chanteur se déchire et on est vraiment sur le c...
Eternity : Une ballade acoustique et qui s'échauffe par la suite. Pas mal d'harmonies vocales qui me font penser un peu à Queen. Bon titre et qui marque un peu une pause bien vue.
Time After Time : Chanté pas une certaine Michelle dont on ne connait pas le nom, et qui a une belle voix cassée, un titre assez en dessous du reste à mon avis. Peut être pas un titre de remplissage, puisqu'il n'est pas foncièrement raté mais les morceaux précédent sont tellement au dessus que le contraste est saisissant. Un peu sans saveur.
My Road : Là encore, une belle ballade chantée par Paul Shortino. Une voix suave, cassé par la clope et le bourbon dans une chanson assez 70 dans l'esprit. Très beau titre et qui explose bien à la fin.
Cevilisation : Un morceau rock chanté de nouveau par David Steele. Super accrocheur avec un refrain qui fout la patate. Rentre dedans et direct.
Underworlds : Le dernier morceau et non des moindres. D'abord parce qu'il dure 9 minutes et d'autre part parce qu'il y a 3 vocalistes dessus et notamment mes 2 chanteurs favoris, nos bon vieux Edu et Andy. Après une intro qui n'est pas sans rappeler le Enter Sandman de Metallica, ça part dans une atmosphère acoustique médiévale avec chant féminin (là aussi, une certaine Tara sans nom). Puis Edu vient dans un passage Metal assez lourd. On a le droit à un solo acoustique puis Andy qui reprend dans des passages assez rock et vraiment émouvant. Enfin, le titre se termine sur des choeurs massifs avec Andy au premier plan et un refrain vraiment superbe.
Bref, la claque. Une très bonne surprise, un album vraiment réussi pour un début et que je vous recommande, histoire de patienter avant d'entendre de nouveau Angra ou Edu.